Blended learning (ou formation mixte) selon Féfaur : agencement de diverses modalités de formation, en vue de servir un objectif de formation, de façon efficace et optimisée. Du coup le blended learning n'est ni désuet ni simplement passé de mode, bien qu'on en entende moins parler qu'il y a quelques années, le « digital learning » ou encore le « mobile learning » ayant pris l'ascendant dans le discours des entreprises du secteur.
Pourtant les études le prouvent, le blended learning est nettement plus efficace que l'usage séparé et sans stratégie de complémentarité des modalités de formation. Néanmoins une chose est sûre : la formation mixte n’a pas suivi l’évolution des modalités ; au contraire elle s'est longtemps arcqueboutée sur un modèle linéaire qui s’éloigne de plus en plus des besoins actuels des entreprises. Ce qui explique que 40% des responsables formation n’ont pas encore démarré leur démarche blended learning et que 32% d’entre eux reconnaissent n'avoir pas les compétences suffisantes pour s'y lancer (Panel Féfaur-Callimedia 2017).
Les questions restent posées : quels sont les freins à la mise en place de parcours blended learning prenant notamment en compte les nouvelles modalités de formation mobiles, gamifiées, et transverses ? comment les lever ?
Les freins au blended learning nouvelle génération
Trois freins majeurs empêchent les entreprises de passer au blended learning. Le premier, c'est le manque d’une technologie centralisée. Il est en effet essentiel de se doter d’un portail pour à la fois gérer les formations présentielles et digitales, et centraliser toute la Data inhérente à l’utilisation de ces modalités. Ce portail doit rester fluide et maximiser l’expérience utilisateur afin de garantir le succès de la stratégie mise en place.
Autre frein majeur : le manque d'information sur les possibilités de ce nouveau blended Learning au moment de concevoir un tel programme, voire, comme nous l'avons mentionné, un défaut de compétence interne en pédagogie blended learning, toutes les entreprises n’ayant pas à disposition des ingénieurs pédagogiques. De fait il est indispensable d'avoir ces compétences si l'on veut mettre au point des programmes de formation efficients.
Dernier frein, l’exigence de productivité imposée aux services de formation. Il faut produire toujours plus vite pour répondre aux demandes de formation, ce qui peut entrer en contradiction avec une conception blended learning qui semble parfois prendre son temps.
Des solutions pour une mise en place efficace
Si le blended learning continue d'être freiné, il faut pourtant admettre qu'il est aussi la voie royale vers des formations plus efficaces ! Les solutions pour remédier à ces difficultés existent. À commencer par l'avènement de portails LMS qui, à l'instar de UPility® LMS, disposent de fonctionnalités blended learning avancées et gèrent tous les aspects des formations tout en garantissant une expérience fluide pour les apprenants comme pour les formateurs.
Quant au manque éventuel de compétences internes, un bon accompagnement par des experts de création de parcours blended learning peut largement y remédier ! Le métier d’ingénieur pédagogique multimédia se démocratise progressivement, son intervention facilite grandement la mise en place de tels dispositifs.
Enfin, il est important d’industrialiser des architectures blended learning « prêtes à l’emploi » (ou templates) pour gagner en temps de conception et de production des contenus et des parcours de formation. Ceci constitue un bon moyen de réduire les délais de conception relevés auparavant.
Chez Callimedia, nous y croyons fermement : le blended learning a de beaux jours devant lui ! Un blended learning adapté aux nouveaux usages de la formation, mobile, gamifié, diversifié, avec des données de formation centralisées dont l'analyse est ainsi simplifée. C’est le sens de notre offre intégrée plateforme (portail LMS UPility) et contenus, qui met l’accent sur le conseil et l'accompagnement par nos ingénieurs pédagogiques.
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